Publié le 17/07/2019

Le portail de la famille et des enfants

Auxiliaire de puériculture : Un métier accessible et qui recrute

Auxiliaire de puériculture : Un métier accessible et qui recrute

Le secteur de la petite enfance recrute et passionne des milliers de candidats chaque année. Parmi les métiers les plus plébiscités, celui d’auxiliaire de puériculture. Quelle formation suivre pour obtenir le précieux sésame et faire son entrée sur le marché du travail ?

Être auxiliaire de puériculture

Assistant d’accueil petite enfance, assistant de puériculture ou auxiliaire de puériculture, quel que soit le nom, ce métier qui se passe auprès des plus jeunes se fait généralement au sein des services des collectivités territoriales ou des hôpitaux. Elles évoluent ainsi, aussi bien dans des maternités, qu’au sein des services de néonatologie, des crèches, pouponnières, ou dans des structures de protection maternelle et infantile. La majorité des diplômés travaillent dans le secteur public.

L’auxiliaire de puériculture est chargée de dispenser des soins d’hygiène et de confort à des enfants, qu’ils soient en bonne santé ou atteints de handicaps, de maladies chroniques ou qu’ils se trouvent en situation de risque d’exclusion. Activités éducatives, prévention et éveil régissent leurs activités.

Souvent, l’auxiliaire travaille au sein d’une équipe pluridisciplinaire comprenant un infirmier ou une puéricultrice.

Quelle formation pour s’occuper des jeunes enfants ?

En 2015, on comptait plus de 60 000 auxiliaires de puériculture en France. La majorité des intégrations se font au sein de la fonction publique hospitalier ou territoriale, à condition de réussir un concours sur titres. Il existe toutefois des recrutements sur contrats.

Pour devenir auxiliaire, il suffit d’intégrer une école d’auxiliaires de puériculture, accessible sur concours. Celui-ci est relativement sélectif. Il est accessible sans diplôme préalable, mais le candidat doit avoir minimum 17 ans à la date d’entrée en formation.

Le concours se compose :

  • d’une épreuve de culture générale
  • de 10 questions de connaissances en biologie humaine et mathématiques
  • d’un test écrit sur l’attention, le raisonnement logique et l’organisation

Puis, pour les étudiants ayant été admis aux précédentes épreuves :

  • un oral d’admission en deux parties, avec deux membres du jury : une présentation d’exposé autour d’un thème du sanitaire et social et une discussion sur votre intérêt pour le métier sous forme d’entretien de motivation. Une fois rejointe, l’école propose 10 mois de formation, en alternance avec des stages, jusqu’à l’obtention du diplôme d’État délivré sur contrôle continu.

La plupart des candidats qui se présentent aux portes de ces écoles sont déjà titulaires d’un CAP petite enfance ou d’un BEP carrières sanitaires et sociales. Ces personnes bénéficient alors de dispenses de formation et d’une procédure de sélection particulière sur dossier puis entretien avec un jury.

Une fois le diplôme en poche, les chances d’être recrutées sont grandes. Il s’agit en effet d’un des métiers qui embauchent le plus. Côté évolution professionnelle, les possibilités restent toutefois minces. Il est possible de profiter de passerelles permettant d’obtenir un diplôme d’État d’aide-soignant. Après 3 ans d’exercice dans le secteur hospitalier ou médico-social, les auxiliaires ne possédant pas le baccalauréat ont le choix de se présenter aux épreuves de sélection dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) ou s’orienter vers le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants.

Plus d’informations sur les formations disponibles : https://diplomeo.com/formation-auxiliaire_de_puericulture

Aller en Haut